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Cette journée du 8 mars

Publié le 8 mars 2024 - Écrit par l'UPA

Catégorie :

  • Chaudière-Appalaches
  • Nouvelles
  • Actualités

Par Natacha Lagarde, première-vice présidente de la Fédération régionale

Le 8 mars, cette journée de l’année où nous nous remémorons les droits des femmes, car dans les faits, cette journée n’est pas pour fêter la femme à proprement dit, mais pour souligner tous les efforts, les combats et les revendications, afin d’obtenir des droits qui nous étaient refusés.

Au Québec, cela fait seulement 84 ans que nous pouvons voter, et à peine 60 ans que nous pouvons avoir un compte bancaire sans l’autorisation de notre mari. Bien que nous puissions croire que tout est réglé, nous devons encore faire face à des enjeux tels que le droit à l’avortement - qui reste fragile - et plus concrètement, le fait de se faire demander : « Il est où le boss? », quand un fournisseur arrive à la ferme, en nous regardant!

Ces mêmes enjeux sont aussi présents dans nos instances, puisqu’encore peu de femmes s’impliquent : « La place est là pourtant, juste à la prendre! », me dit-on parfois. Et bien, laissez-moi vous raconter mon entrée dans l’univers des implications… Car nous n’osons pas le dire tout haut, mais souvent, cette entrée est accompagnée de messages haineux, qui arrivent le jour comme la nuit. Des messages blessants, qui m’indiquaient de retourner candidement à mes casseroles, que je ne savais pas ce qu’était l’agriculture. Tout cela s’est produit en 2019, ce n’est pas si loin! Pourquoi ai-je persévéré? Pour donner l’exemple aux jeunes femmes qui se pensent non qualifiées pour ce poste, pour leur démontrer qu’il est possible de s’impliquer et de dire son point de vue, car il est tout aussi valide que celui de nos confrères.

Nous, les femmes, sommes la moitié de la population. Nous aussi, nous faisons partie de ceux qui nourrissent le Québec, et il me paraît normal de pouvoir prendre part aux décisions. Bien que je m’implique, je ne pourrais le faire sans les humains actuellement en place, ni mener ce mandat. Le système fonctionne selon des paramètres établis par des personnes qui n’avaient probablement pas la même réalité que nous. Donc, osez vous impliquer, osez donner votre opinion; elle est aussi valide qu’une autre! Et surtout, même si nous avons des divergences d’idées, je vous soutiendrai toujours. Si nous ne nous soutenons pas entre femmes… qui le fera? Selon moi, le droit à la représentativité dans les différentes sphères de la société sera l’enjeu de notre génération.

En terminant, solidarité à toutes les femmes qui osent, à toutes les femmes qui supportent en silence, ainsi qu’à toutes celles qui travaillent sur nos fermes afin de nourrir notre monde! Bonne Journée internationale des droits des femmes!

Natacha Lagarde

Première vice-présidente de la Fédération régionale

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